French writer, écrit de la SFFF et des fanfictions, poste sur l'écriture et reblogue Pratchett
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Start Unconditional Basic Incomes (UBI) Throughout The EU
Start Unconditional Basic Incomes (UBI) throughout the EU
https://eci.ec.europa.eu/014/public/#/screen/home
23/04/2022
https://eci.ec.europa.eu/014/public/#/screen/home/allcountries
If you’re not an EU citizen or can’t sign please pass the info to EVERYONE you know, so they can help spread it!
(That means reblogging this, not just liking it … )
If the EU manages to get this implemented, it could really improve quality of life for everyone not just those living in the EU.
If this get’s of the ground no western governemnt has an excuse to not at least try the UBI!
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Like. The quote “I do not love the bright sword for its sharpness, nor the arrow for its swiftness, nor the warrior for his glory. I love only that which they defend” is such an integral quote/concept to LOTR that I just cannot for the life of me comprehend how people come away from LOTR inspired to write the grimdark i-love-war-and-suffering stories that populate fantasy
THINGS WHICH MAKE WRITERS ANXIOUS:
not writing
writing
people reading their stories
people not reading their stories
Accélérer jusqu’à ce que ça s’arrête
Défi 30 jours pour écrire, sujet : Absurdité/tout devient beau quand ça s’arrête
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Je claque des doigts, et le temps s’arrête.
Bon, en réalité le temps ne s’arrête pas, c’est moi qui accélère tant que le monde est immobile à mes yeux. Mon pouvoir est puissant, mais pas au point de geler une des forces qui régit l’univers tout entier, même si je l’ai longtemps cru. C’est mon côté un peu mégalo. Qui n’a jamais rêvé que tout s’arrête pour lui ?
C’est comme le coup du claquement de doigts. Je n’en ai pas besoin, il suffit de le vouloir pour déclencher mon pouvoir. Mais j’adore ça. C’est tellement plus classe. Surtout au milieu d’une conversation. Et blablabla, tu n’as pas fait ci, et blablabla, tu as fait ça, et blablabla, assumer les conséquences de tes actes… tellement barbant. C’est tellement bon, à ce moment là, de fixer l’autre dans les yeux, de lui faire un petit sourire complice, de claquer des doigts… et de disparaitre.
Et puis le monde est si beau quand il s’arrête. Les films à gros budget tentent de le mettre en scène, mais ils restent toujours en dessous de la réalité. La lumière n’est pas la même, l’air qu’on respire non plus, et chaque objet touché bouge d’une manière qui n’a plus rien à voir avec la physique ordinaire. On est dans un monde onirique, magique, un monde qui n’est qu’à moi. Mon refuge est la Terre entière, devenue mon terrain de jeu personnel. Je peux y faire tout ce que je veux. Et je ne m’en prive pas.
Tout a un prix, cependant. Ce n’est pas que j’ai à assumer les conséquences de quoi que ce soit, heureusement, mais jouer avec le temps a des effets. Plus je passe de temps en accélération, plus je vieillis. J’y reste à mon échelle une heure ou deux par jour, et au bout d’un an j’ai vécu un an et un mois. Au fil des années, ça se voit. Surtout que ça fait longtemps que je ne me suis plus limité à une heure ou deux par jour.
À quoi bon vivre dans le temps ? La société est une absurdité. Travailler à des tâches qui n’ont aucun sens pour finir épuisé, à tenter de se distraire avec le peu qu’on a à portée de ses capacités financières… Absurde. Je fige le temps, j’ai dormi dans des palaces, mangé dans les plus grands restaurants, caressés des dauphins sauvages figés en plein bond et fait la sieste avec des tigres comme oreiller, j’ai vu le monde comme aucun autre humain ne pourrait le voir, et on voudrait que je me contente de la télé ? À quoi bon revenir dans le flux du temps ?
Les gens, j’imagine. Ils ne peuvent pas me suivre dans le temps figé, c’est donc à moi de me ralentir pour les attendre. Et je l’ai fait, il ne faut pas croire. Beaucoup. Souvent. Parfois.
Ҫa dépend de qui on parle, on va dire.
Mes amis d’enfance entrent tout juste au lycée et j’ai déjà trop de cheveux blancs pour les cacher. Mon identité officielle n’est plus crédible depuis longtemps. Je n’ai plus vraiment d’espoir de retour. J’ai ralenti, parfois, pour certaines personnes. Ҫa a été beau. Puis plus du tout. Ça n’a jamais duré. Difficile de se motiver à faire des efforts et à trouver des compromis quand il suffit de se laisser aller pour avoir tout ce qu’on veut. Et ils ne comprennent pas. Ou alors ils comprennent trop bien et sont intéressés par ce que je peux obtenir grâce à ce pouvoir. Ou alors je me méfie trop et je deviens parano. Trop de solitude. Seul dans un monde magique où l’humanité entière est ma chambre remplie de peluches, que je peux utiliser à ma guise pour être mes amis imaginaires. Je n’ai plus envie de revenir. Et rien ne m’y oblige.
Aujourd’hui est une journée parfaite. C’est décidé. Aujourd’hui pour moi ne finira jamais. Salut, les loosers. Continuez vos petites vies à deux à l’heure. Moi, je vais m’amuser encore un peu.
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Le camion a gagné
Défi 30 jours pour écrire, sujet : l’orange/Game over
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Je suis passé à l’orange. Je n’aurais pas dû.
Vous comprenez, j’étais pressé. Et comme on dit, orange pressée… Hum. J’étais sûr de tenir quelque chose là, mais ça m’échappe.
Bref. J’étais plus que pressé, en fait, j’étais en retard. Et j’étais mort si j’arrivais en retard. Du coup, qu’est-ce qu’on fait quand on part en retard et qu’on veut être à l’heure sur la ligne d’arrivée ? On accélère. On prend des risques. On passe à l’orange. Tout ça.
Peut-être que mon orange était un peu mûre. Sanguine, même.
Ha. Un bon jeu de mot, ça. Orange sanguine.
Parce que c’était un orange un peu rouge, il faut bien l’avouer. Et que là, si on regarde le résultat. Ben. Du sang… il y en a.
Et pas qu’un peu.
Bon. Cette blague était peut-être un peu de mauvais goût. Too soon, comme disent les anglophones.
Désolé.
C’est mon truc, l’humour. C’est pas que je sois bon. Mais ça ne m’empêche pas. Surtout quand je suis stressé, en fait. Je masque avec l’humour.
Mais ce n’est peut-être pas le moment.
Vous êtes venu me chercher, n’est-ce pas ?
Je veux dire… ça ne sert à rien que je reste autour de l’accident, non ? Je ne vais pas hanter ce carrefour. Mais peut-être que je dois suivre mon corps ? Le samu arrive. Ils vont m’emmener à l’hopital, non ? Si jamais ils arrivent à… à faire quelque chose. Je peux y retourner, dans mon corps. Non ?
Oui, bon, ils l’ont mis dans la housse. Ça s’est pas bon signe.
En même temps, voiture contre camion, le camion a gagné. Il fallait s’y attendre.
Mais je ne pensais qu’il avait gagné, gagné. Je me disais que c’était encore jouable, avec de la chance. Vous savez, comme dans les séries médicales où ils récupèrent le gars alors qu’il est mort depuis deux minutes et qu’il a vu la lumière.
Peut-être que ces gars sont vachement moins plats, maintenant que j’y pense.
Je ne vais pas revenir, alors ?
Non, ce n’est pas que je ne veux pas vous suivre, c’est juste que… On va où, en fait ? Il va se passer quoi, après ?
Il y a bien un après, n’est-ce pas ?
En tous cas, putain d’orange.
Une orange sanguine trop pressée.
Hum. Je suis sûr qu’il y a un moyen de faire fonctionner cette blague…
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Today is Sir Terry's Birthday. In a times like this I miss him more than ever. But I can always open a book and go wander into Discworld.
And, well, “It's still magic even if you know how it's done.”